"Les conseilleurs ne sont pas les payeurs". L'adage est particulièrement vrai quant aux nombreux conseils qui fourmillent sur Internet pour aider les élèves à "mieux apprendre". Mais toutes les stratégies de mémorisation se valent-elles ? "L'enfer est pavé de bonnes intentions" : cet autre adage rappelle que si les conseilleurs sont très souvent de bonne foi, leurs conseils reposent souvent sur leurs impressions et leurs idées reçues sur la mémorisation, sur un vécu qui n'a pas connu d'autres manières d'apprendre et est conforté par l'un de nos biais cognitifs : le biais de confirmation.
Pour donner un exemple personnel, tout ce qu'on m'a enseigné pour apprendre est "peu efficace", et je n'avais pas entendu parler d'autres manières de faire. Au collège, j'ai passé l'un de ces faux tests sur les "intelligences" (après lequel l'enseignante m'avait cataloguée dans les "bizarres" car j'aurais eu les trois "types" à égalité, si tant est que le test me parlant vaguement de préférences dans mes loisirs avait une quelconque scientificité). Je ne remets pas en cause la bonne foi, je me suis d'ailleurs appuyée sur ce que je pensais d'efficace mes toutes premières années. Et c'est "là où le bât blesse" (ce post sera celui des expressions !), car la bonne foi ne suffit pas à produire des conseils efficaces.
Voici une fiche-synthèse pour faire rapidement le point sur l'efficacité des stratégies de mémorisation.
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