Se servir de la trace écrite pour ancrer le raisonnement géographique

La trace écrite (quelque soit sa forme) peut être un outil pour permettre aux élèves d'acquérir durablement et de maîtriser réellement le raisonnement géographique, en le faisant apparaître de manière explicite, c'est-à-dire en la structurant pour faire apparaître les trois étapes de cette démarche. On postule ici que le fait de faire apparaître, de manière explicite, systématique et "théâtralisée", les trois étapes du raisonnement géographique dans chaque séquence permet aux élèves de mieux distinguer les contours et les contenus de chacune des étapes, et de savoir les repérer et les mobiliser de manière autonome.

À ce propos, de nombreux organisateurs graphiques sont très pertinents, tout particulièrement ceux qui mettent en place un cheminement, davantage, ici, que les organisateurs graphiques telles que les schémas heuristiques ("mind maps" que je ne nomme pas, volontairement, "cartes mentales", car il ne s'agit pas de cartes et cela amène des confusions dans l'esprit des élèves sur la nature des documents et leur rend l'identification des productions graphiques très floue), qui ne permettent pas aux élèves, dans ce cas de figure, de s'approprier l'importance de procéder par étapes, dans un ordre logique et cohérent).

Sans prétendre être des modèles, voici trois exemples de manière de faire apparaître le raisonnement géographique dans la trace écrite :

• avec une fiche de synthèse co-construite avec les élèves reprenant les essentiels à connaître à l'issue d'une séquence (les deux premières propositions peuvent correspondre à cette démarche),
• de manière progressive avec une fiche par étape (la dernière proposition sous forme de questions/réponses va dans ce sens).