Voici le support d'une présentation faite dans le cadre des séminaires de la Communauté d'apprentissage "Expliciter en Histoire-Géographie" de la Mission laïque française (M.L.F.), pilotée par Alexandre Balet (La classe d'histoire). La présentation ne prétend pas couvrir l'ensemble de la question, mais proposer quelques démarches possibles pour intégrer concrètement et de manière incarnée le raisonnement géographique dans les cours de géographie dans le secondaire, ainsi que pour transmettre la compétence transversale "raisonner" dans le cadre disciplinaire de la géographie.
La démarche proposée vise à intégrer le raisonnement géographique dans tous les temps d'enseignement :
- dans la construction de la séquence, le raisonnement géographique structure le plan du cours ;
- dans la prise des traces écrites par les élèves (qu'il s'agisse de traces écrites "traditionnelles" sous la forme d'un texte ou d'un schéma, ou de traces écrites pensées pour la mémorisation active sous la forme d'encarts de mémorisation ou de fiches de mémorisation), le raisonnement géographique est mis en avant, tant dans la structure du cours que dans le découpage de la trace écrite (chaque temps de prise de trace écrite correspond à l'une des trois étapes du raisonnement géographique) ;
- dans les activités et les évaluations : le raisonnement géographique est apparent (par exemple en apparaissant sous la forme de rubriques dans le questionnement).
Ainsi, il s'agit de rendre explicite (à tout moment du cours, de l'année et même du parcours scolaire de l'élève) la démarche des géographes dans la manière dont ils raisonnent pour répondre à des questionnements sur le monde contemporain. Cette mise en scène est envisagée comme un moyen pour les élèves de s'emparer concrètement des savoir-faire géographiques.
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